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Mon Roman

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Une femme, une citadine, une artiste s’exile dans un village du Lot. Ce ne sera pas un havre de paix ! Dans ce récit personnel et onirique qui nous emporte dans les réflexions de l’auteure, la rencontre de la « fille de la ville » avec la nature interroge son rapport au monde jusqu’au vertige. La force d’un imaginaire vagabond entraine la narratrice vers d’étranges chemins où s’imposent les figures de la Mère, de l’Enfant et de la Bête.

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Escamandre, en Occitan : fille ou femme endiablée, effrontée ou déguenillée, vieille décharnée.

Roberte Lamy est née et a grandi à Paris. Conteuse et voyageuse, elle s’inscrit dans la tradition des passeurs d’histoires. Une « raconteuse » souvent sur les chemins de traverse.

Les mots de l’éditeur : 

Un roman délicat et envoûtant, où la poésie affleure à chaque page. L’Escamandre est une invitation à explorer les méandres de l’âme, les blessures intimes et les élans lumineux qui la traversent.

Résumé : Avec un style épuré et empreint d’émotion, Roberte Lamy dessine les portraits intimes de personnages qui se cognent au réel, rêvent, s’élèvent. L’Escamandre est un chemin intérieur, un parcours d’amour et de lumière.

Roberte Lamy signe ici un roman vibrant, à la fois pudique et universel, qui parle au cœur et à l’âme.

Les critiques des lecteurs : 

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Léonard Pietri 
Animateur d’atelier d’écriture / Art-thérapeute / Poète et prête-plume
Touraine
« Roberte, je partage avec toi quelques phrases qui m’ont marqué et qui ouvrent un monde en soi.
Bien sûr « Je t’ai nourrie pour te manger. » qui est répétée comme une assise, une clé pour comprendre toute l’histoire. Un principe qui détruit. Qui nous rend survivant et peut-être, un jour, à force de colère, d’abnégation et de combat ; vivant.
« Le réel s’est émoussé. »
« Une insistance à être au monde. »
« Une chimère échafaudée pour échapper auréole. »
« Le cycle de la vie se perpétue et fonde ce qui nous anime. »
« Pour grandir, il faut manger » et « Mange avant qu’on te mange »
« Quel bonheur que l’ennui, on est vivant et sans drame. »
« Ses petites terrasses exposées à la cruauté de la lumière. » La cruauté de la lumière, j’aime beaucoup cette expression qui montre l’ambivalence et qui me fait penser à une phrase que j’ai lue récemment : « La lumière aussi cache une épine. » de Damien Murith
« Trop occupée d’elle-même et de sa survie. »
« Abandonner à chaque fois une place et partir vers autre chose »
« Juste le corps qui retravaille dans la conscience de ce qui est. »
J’ai bien aimé la fin qui m’a plongé dans une langue plus poétique et sans ponctuation. À la frontière du rêve et de la réalité.
Est-ce que la femme se perd ou se trouve ?
Je ne saurais pas répondre, je dirais simplement qu’elle trouve sa solution pour sortir de la boucle infernale de la répétition.
Chaleureusement »
Marie-Berthe Ferrer
Artiste peintre
Orne
 » J’ai dévoré ton livre. Il est très émouvant, plein de poésie et de philosophie. Tu manipules parfaitement la douceur et la tendresse tout en étant sans complaisance. Encore bravo et j’ai hâte de lire le suivant. »
Marthe-Camille Charles
Stratégie éditoriale
Paris
IMG_4914 » L’œuvre explore avec intensité le motif de la métamorphose, où la transformation de la femme en bête – réelle ou fantasmée – devient le fil conducteur d’une écriture profondément zoopoétique. Au-delà de la simple transformation physique, c’est une empathie animale qui s’installe : la narratrice s’identifie à la meute, à la louve solitaire. J’ai aimé le langage, organique et précis, qui insiste sur les détails sensoriels de l’animalité : lécher, sentir, mordre.
Cette transition vers l’animalité apparaît alors comme un vecteur d’émancipation, permettant à la femme de se détacher du regard des hommes et de la bêtise humaine, de s’affranchir des contraintes de la meute sociale.

Le thème du rite et du danger traverse le récit, où la femme se place simultanément dans la position de proie et de prédateur. Cette ambivalence rappelle celle de la sorcière, à la fois redoutable et vulnérable. La distinction entre « mangeuse d’hommes » et « homme » (en minuscule) laisse planer l’ambiguïté : la violence appartient-elle à la bête ou à la femme ? Cette dualité se prolonge : « La bête s’endort, la femme veille », donnant l’impression d’une seule et même force. L’univers du récit est traversé par la peur et la suspicion : les femelles sont pourchassées, les garçons sont dangereux, et la peur de l’homme, rappelée avec un petit « h », reste constante.

La narration est ponctuée de leitmotivs – « Tu mens », « C’était il y a longtemps » – qui instaure une remise en question constante de la mémoire, accentuant la notion de danger. Une rengaine qui demeure en tête longtemps après la lecture, comme une petite musique obsédante où on se surprend à se demander si ce sont nos propres pensées, ou un lointain souvenir, preuve que c’est un roman qui marque.

La quête d’identité se manifeste notamment lorsque la narratrice passe de femme regardée à femme oubliée, oscillant entre l’enfant, la bête et la mère. Ces identités s’entrelacent comme autant de strates d’une même expérience féminine. La question que je me suis alors posée : mais qui est la bête ? Représente-t-elle la femme sexuée, ou bien l’animalité de l’homme qui observe la femme entre l’enfance et la maternité ? Cette ambiguïté souligne la complexité de l’identité féminine face aux regards et aux attentes extérieurs, ou du moins c’est ce que j’ai pensé.

Le thème de la maternité vient compléter cette réflexion. La figure de la mère est double : la bonne mère, source de chaleur et de protection – « son chez-soi comme le ventre de la mère qui était chaud » – « La mère, l’enfant, la femme et la bête sont mêlées. Un entrelat de branches et de chair, de réminiscence et de sang »
Qui a naturellement son pendant : la mauvaise mère. En cela, j’ai tout de suite pensé à Winnicott et à l’expertise en psychanalyse de l’autrice, qui se ressent en toile de fond. La mauvaise mère serait prédatrice, dévoreuse et exigeante – « Je t’ai nourrie pour te manger ».
La mère qui chasse les proies dans les forêts … ou est-ce qu’elle chasse les hommes ?
« C’est dans la nature des femmes d’être aussi bonnes que féroces »

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La narratrice, en quête d’« un ailleurs souverain », semble chercher à se réapproprier cette souveraineté maternelle, à construire une identité affranchie des contraintes du lien émotionnel qu’elle a abandonné, ou peut-être est-ce uniquement le lien de l’asservissement dû au regard masculin.

Ainsi, l’œuvre se déploie à la croisée du fantastique, de l’animalité et de la mémoire, où la femme, en métamorphose, devient à la fois bête, enfant et mère. L’écriture sensorielle et organique, offre au lecteur une plongée intense dans le monde intérieur de sa narratrice. Quelle claque ! »

Brigitte valles Dordal
Hôtesse de l’air à la retraite.
Bretagne.

 » Je me délecte de tes mots et des pensées de la femme de ce livre.  Magnifiquement écrit »

Cathy Loiseau
Lot

« Roberte, vos mots sont comme des bonbons. J’ai aimé les clins d’œil à la grand-mère, la mère, l’étranger, la jeune louve, à la vie dont on devine le bout. Bref, vous nous avez emportés dans votre univers, avec une poésie tout en finesse.
Dominique Lepage
Cadre de santé à la retraite
Tournon-sur-Rhône
 » L’Escamandre … intrigant ce titre. Une histoire, un conte onirique, des allers-retours entre une bête et une femme dans un contexte de nataure au descriptif fouillé. Un clin d’œil à l’enfance, quelques souvenirs que j’ai perçu avec émotion. J’ai aimé cette histoire écrite au rythme coulé et fluide. »
Marie-Jo Delattre
Retraitée
Lot

« J’ai profité d’un moment de solitude pour me lancer avec plaisir dans la découverte de « L’Escamandre », livre lu d’un trait.  Le mélange de vécu et de fiction, le surprenant dénouement, m’ont ramené à votre talent de conteuse, capable de créer surprise et émotion. J’ai aimé les passages qui basculent de la prose à la belle poésie. Les lieux décrits, la relation mère/fille, m’ont renvoyée à une époque de ma vie à Paris, période d’introspection.  Parce que je sais l’importance du travail et l’énergie déployée, je suis admirative, et vous félicite pour ce premier roman et vous encourage à continuer. »

Cathy Courtois
Infirmière à la retraite
Lot
« Ton livre ! Quelle métamorphose ! Très jolie écriture de plus en plus rythmée au fil des pages, accentuée à la fin par l’absence de ponctuation. Une imagination débridée. Une odeur de conte, une senteur de rêve. J’ai beaucoup aimé. En te lisant, j’ai pensé plusieurs fois à Olga Tokarczuk, une autrice polonaise qui a un rapport très charnel à la nature. Des romans qui mêlent poésie et fantastique.
Continue de nous donner à lire des histoires. »
Magalie Kérignard
Namaste cottage Issigeac
Dordogne
« J’ai fini ton livre. Poétique, romanesque, sensible. Un joli conte. La mémoire de la grand-mère, de la mère, cette mère nature et la louve … Bravo! »

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